Le saviez-vous ?
Tout homme, quel que soit son âge, mis en présence d’un nourrisson, a une augmentation de son taux de prolactine (hormone de l’allaitement) et une diminution de son taux de testostérone (hormone de la virilité).
Ce processus a été minutieusement mis en place par l’évolution biologique et sociobiologique au fil des millénaires pour augmenter les sources « d’attachement » au nourrisson en cas de carence maternelle temporaire ou définitive.
Ce phénomène est constaté avec la même régularité et la même intensité chez l’éleveur Massaï, le chasseur Hadza, le golden boy newyorkais ou le parrain russe. Tout homme subit une féminisation physiologique en présence d’un bébé. C’est comme cela.
Ainsi, lorsqu’un sexa ou septuagénaire vient en tapinois, réclamer son ordonnance de viagra, le médecin devrait lui poser la question de son environnement pédiatrique avant de procéder à un dosage de testostérone qui n’aura aucune signification. Ce dosage étant déjà, par ailleurs, sujet à caution, dans beaucoup de cas et à tout âge.
Devant les variations de testostérone et de prolactine, les manuels savants évoquent les plus complexes des pathologies et omettent cette origine qui est pourtant la plus ancienne et la plus constante.
Il ne reste alors que deux alternatives. Soit le papy prend un vrai comprimé de viagra et il risque de faire un accident cardiaque. Soit, ce qui est plus probable, il prend un faux comprimé – ce sont les plus nombreux actuellement vendus dans le monde – et il faut espérer que l’effet placebo lui donnera un peu de plaisir.
La médecine dans une société complexe est un art difficile et la sociobiologie est une science en souffrance.
Ajoutons que l’on ne sait plus à qui se fier puisque même les maffieux qui trafiquent du faux viagra voient leur taux de testostérone diminuer en présence d’un nourrisson.